Alors ça, pour « une putain d’histoire », s’en
est bien une !!!!
Année de
parution : 2015
Nombre de
pages : 593
ISBN : 978-2-266-26777-9
Editions : Pocket
Résumé
(quatrième de couverture) :
« Au commencement était la peur… »
Hors des flots déchaînés, une main tendue vers le ciel. Un pont de bateau qui tangue, la pluie qui s’abat, et la nuit… Le début d’une « putain d’histoire ».
Une histoire d’amour et de peur, de bruit et de fureur. L’histoire de Henry, 17 ans, que le meurtre de sa petite amie plonge dans l’enfer du soupçon. Sur son île, Glass Island, battue par les vents, cernée par la brume 360 jours par an et uniquement accessible par ferry, tout le monde connaît tout le monde, jusqu’au plus noir de ses secrets. Ou du moins le croit-on.
Quand la peur gagne, la vérité s’y perd…
Hors des flots déchaînés, une main tendue vers le ciel. Un pont de bateau qui tangue, la pluie qui s’abat, et la nuit… Le début d’une « putain d’histoire ».
Une histoire d’amour et de peur, de bruit et de fureur. L’histoire de Henry, 17 ans, que le meurtre de sa petite amie plonge dans l’enfer du soupçon. Sur son île, Glass Island, battue par les vents, cernée par la brume 360 jours par an et uniquement accessible par ferry, tout le monde connaît tout le monde, jusqu’au plus noir de ses secrets. Ou du moins le croit-on.
Quand la peur gagne, la vérité s’y perd…
Citations :
« Il y a en
moyenne […] un peu plus de 12 millions de personnes qui meurent par mois et 154
millions de décès par an. (Si vous pensez que votre vie, votre petite vie
personnelle, votre ego et tout ce qui va avec son importants, rapportez-les à
ces chiffres et, si vous croyez en Dieu, eh bien, dites-vous qu’Il est
probablement un fonctionnaire avec trop de dossiers à traiter en même temps et
un budget insuffisant, là-haut.) »
« Ce dont
j’étais sûr, en revanche, c’est qu’il y avait un paquet de gens qui se
délectaient de colporter ce genre de rumeurs, des gens moins bien concernés par
la sécurité des mômes que par le délicieux poison de la médisance déguisée en
vertu. »
« Ce monde
est incompréhensible. Et pourtant sa violence, ses massacres, ses injustices,
ses horreurs n’ont qu’une seule origine : nous. Nous sommes les seuls
responsables. »
« Chaque
famille est un pays et un gouvernement à lui tout seul, où règne des lois qui
n’ont pas cours dans la maison d’à côté, des dizaines de petites conventions et
d’habitudes qui, à l’abri des regards, assurent son unité. »
« Même plus
besoin de placer des micros de nos jours – smartphones, tablettes et ordinateurs
étaient bien plus efficaces que les microphones miniaturisés des vieux films
d’espionnage : l’ère du numérique était du pain bénit pour tous les
espions du monde. »
Quelques mots sur
l’auteur :
Bernard Minier, né en 1960, originaire de Béziers, a
grandi au pied des Pyrénées. Contrôleur principal des douanes, marié et père de
deux enfants, il vit aujourd’hui en région parisienne. Glacé (2011), son premier roman, a reçu le prix du meilleur roman
francophone du Festival Polar de Cognac. Il va être adapté en série télévisée
par Gaumont Télévision et M6 en 2016.
Ce livre une putain
d’histoire a également reçu le prix du meilleur roman francophone du
Festival Polar de Cognac. [Source éditeur]
Maintenant, place
au livre !
Alors ça, pour « une putain d’histoire », s’en
est bien une !!!!
Epoustouflant !!!
L’histoire se déroule de nos jours, à Glass Island, une
petite île de l’archipel San Juan, par loin de la frontière
américano-canadienne. (Île fictive).
Notre héros est Henry Dean Walker, il a seize ans …
Sur l’île, tout le monde connait tout le monde et
personne n’a de secret pour personne … Enfin c’est ce qu’Henry croyait !
Henry est en couple avec Naomie. Charlie, Johnny et
Kayla, trois autres amis qui composent leur petit groupe, leur petite famille.
Alors que Naomie décide de faire un break avec Henry, une
violente dispute éclate entre eux. Naomie disparait à ce moment-là … Elle est
retrouvée le lendemain, morte sur une plage …
Aux yeux de la police, Henry est le coupable idéal… La
police creuse et enquête pendant que facebook, le réseau social déverse sa
fange sur le pauvre Henry.
Henry et ses amis vont se plonger à corps perdu dans
l’enquête pour savoir qui a tué Naomie. De péripétie en étonnement, l’histoire
se déroule sans fausse note, sans accro, avec un suspense tourbillonnant…
Pourquoi Henry a-t-il fuit les différents endroits de sa
jeunesse avec ses deux mamans ? Pourquoi ne doit-il pas mettre de photos
sur le net ?
On ne lâche pas le livre, cette histoire est
dingue ! Du début à la fin !
Il est efficace, il nous apprend pas mal de chose sur les
nouvelles technologies, l’adolescence, le courage, la vie des petites gens…
Bref un bon polar façon américain, mais encore une fois écrit de la plume d’un
français.
Monsieur Minier n’a rien à envier à ses compères
d’outre-Atlantique … Encore une fois il fait ses preuves… Chapeau
l’artiste !
Aaah c'est clair qu'elle nous lâche pas cette histoire ! Même si c'est dans un autre genre, Minier ne fait pas dans la demi mesure.
RépondreSupprimerC'est bien vrai, pas de demi mesure :) C'est vraiment un très bon auteur ... Du moins ce que j'en ai lu jusque là ! Encore Merci Isabelle pour cette belle découverte ;)
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