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4 sept. 2016

Apéro littéraire # 3 - du 28 juillet 2016 - Résumé



 

Résumé de l’apéro littéraire – l’instant des lecteurs # 3 28 juillet 2016 à 19h au Petit Bonheur


Personnes présentes : Annie, Marie-Line, Nathalie, Amandine, Jennifer, Nadia, Gisèle, Michelle, Jean-Marc, Gérard, Ange et Michel.
Personnes excusées : Isabelle, Dominique, Frédérique B.


Retour sur la lecture commune de juillet 2016 : « Soumission » de Michel HOUELLEBECQ.


Rappel du contexte :

Dans une France assez proche de la nôtre, un homme s'engage dans la carrière universitaire. Peu motivé par l'enseignement, il s'attend à une vie ennuyeuse mais calme, protégée des grands drames historiques. Cependant les forces en jeu dans le pays ont fissuré le système politique jusqu'à provoquer son effondrement. Cette implosion sans soubresauts, sans vraie révolution, se développe comme un mauvais rêve.
Le talent de l'auteur, sa force visionnaire nous entraînent sur un terrain ambigu et glissant ; son regard sur notre civilisation vieillissante fait coexister dans ce roman les intuitions poétiques, les effets comiques, une mélancolie fataliste.
Ce livre est une saisissante fable politique et morale.

Cette lecture suscite des avis très partagés !
Beaucoup de succèsJ.

Comme d’habitude, et tout l’intérêt de nos apéros littéraires est là, personne n’a ressenti le livre de la même manière.
Certains ont plus retiré la partie modification de la société française, d’autres le personnage de François, etc.

Certains ont cité David LODGE pour le personnage de François, quand d’autres ont pensé à George ORWELL pour le côté attentif et visionnaire de l’auteur.

D’autres se sont penché sur HUYSMANS ou encore la possible véracité de la modification de notre société…


Les lectures phares de juillet 2016 :


Ange nous propose « Qu’est-ce que l’islam » de Rochdy ALILI :

En France, l’islam se trouve souvent au cœur de problématiques qui, de manière non avenue, lui sont associées. Sur fond d’une profonde ignorance, une violence pernicieuse se déploie contre cette religion, aux frontières de l’histoire et du politique. L’ouvrage rend accessible les aspects pluriels et complexes du fait religieux islamique. Rochdy Alili prend le lecteur par la main et délivre par étapes les connaissances nécessaires pour appréhender ce sujet arborescent et multidisciplinaire.
De l’histoire à la sociologie, en passant par l’ethnologie, aucune de ces disciplines ne peut être négligée pour comprendre l’islam. Ce phénomène est non seulement religieux, culturel, historique, mais aussi politique, et ce, dès ses origines. À Médine, au VIIe siècle après J.-C., Mohammed le Prophète est aussi chef politique. Au sein de cet ouvrage, l’auteur déploie ces grands thèmes fondateurs des doctrines islamiques, actuelles ou dépassées, qui traversent l’islam. Du soufisme à l’islam radical la parenté ne semble pas évidente. Quelles sont alors leurs racines communes et en définitive leurs liens ? Pourquoi les héritiers de Mohammed se sont-ils divisés en plusieurs branches ? Quelles sont les différences entre sunnites, chiites et kharijisme ? Le « jihad » est-il une obligation du Croyant musulman ?
Autant de questions auxquelles l’auteur répond dans un langage simple. En quatorze siècles, l’islam s’est transformé et les problématiques contemporaines abondent.


Gérard nous propose « A rebours » de Joris-Karl HUYSMANS :

A rebours - La Bible de l'esprit décadent et de la "charogne" 1900. À travers le personnage de des Esseintes, Huysmans n'a pas seulement résumé, immortalisé les torpeurs, les langueurs, les névroses vénéneuses et perverses du siècle finissant. Des Esseintes est aussi un héros kierkegaardien, à la fois grotesque et pathétique, une des plus fortes figures de l'angoisse qu'ait laissées notre littérature. Fils spirituel de René et de la génération du mal du siècle, il annonce à bien des égards le Bardamu de Céline et le Roquentin de "La Nausée".

Huysmans crée ici un personnage fascinant, des Esseintes, qui représente ce qu'on a appelé "la décadence"; dégoûté de la vulgaire réalité, il cherche désespérément, en recourant sans cesse à l'artifice, des sensations rares et des plaisirs toujours nouveaux, jusqu'à l'hallucination, presque jusqu'à la folie.
Dans le tohu-bohu qui accompagna la publication d'"À rebours" en 1884, Barbey d'Aurevilly écrivait : "Après un tel livre, il ne reste plus à l'auteur qu'à choisir entre la bouche d'un pistolet ou les pieds de la croix". Huysmans lui donna raison en se convertissant peu après.

Amandine nous propose « 1984 » de George ORWELL :

"De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d'en face. BIG BROTHER VOUS REGARDE, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance. Seule comptait la Police de la Pensée."


Annie nous propose « Le Ruisseau des Singes » de Jean-Claude BRIALY :

Le Ruisseau des Singes est un endroit magnifique situé dans une vallée au milieu de la montagne, près de Blida, en Algérie. " Des centaines de petits singes adorables vivent dans cet endroit et viennent à la rencontre des visiteurs... C'était pour nous un véritable paradis. " Si le comédien a choisi d'intituler ainsi le récit de sa vie, c'est parce qu'avant d'accéder à cet éden, il lui fallait parcourir des kilomètres en voiture avec ses parents, voyage pendant lequel le petit Jean-Claude était horriblement malade. Il n'a jamais oublié ces expéditions et ce souvenir est devenu, en quelque sorte, la métaphore de sa vie : " Savoir surmonter les obstacles pour accéder à un bonheur simple fait de lumière et de douceur. " D'autant que son père, militaire de carrière, s'opposa longtemps à la vocation du comédien et lui répéta tout au long de son enfance : " Quand tu seras grand, que tu auras fini tes études, tu feras ce que tu voudras. Et même le singe, si tu veux ! " Tout au long de ce récit ponctué d'anecdotes de tournages et de souvenirs personnels, Jean-Claude Brialy raconte quarante-cinq ans de sa vie de comédien. Adolescent, il rêve de Louis Jouvet, Danielle Darrieux, Pierre Fresnay, Jean Gabin ou Michel Simon et des grandes figures du cinéma d'avant-guerre et du music-hall. Il les rencontrera et jouera avec la plupart d'entre elles. Mais, à vingt ans, son destin croise celui de Chabrol, Truffaut, Godard, Rohmer et, avec eux, il devient l'acteur fétiche de la Nouvelle Vague. Jean-Claude Brialy parle de sa rencontre avec Jean Gabin, Jean Marais, de son admiration et de sa fidélité à Jean Cocteau. Il confie ses


passions pour Arletty, Marie Bell, Marlène Dietrich, Romy Schneider ou Françoise Dorléac. Et puis, au milieu de ses amis comédiens, passent des silhouettes immenses : celles d'Édith Piaf, de Joséphine Baker dont il fut, jusqu'au bout, l'ami fidèle, et celles plus furtives de Maria Callas ou de Jacques Brel, avec qui il vécut des moments uniques et privilégiés. Et, bien sûr, le Commandeur, Sacha Guitry, dont Jean-Claude Brialy joua et mit en scène tant de pièces. Tour à tour drôle et émouvant, Jean-Claude Brialy nous fait découvrir, avec des anecdotes personnelles, d'autres facettes d'un monde que nous avions pourtant l'impression de bien connaître.


Nathalie nous propose « Nous les dieux » de Bernard WERBER :

Et vous que feriez-vous à la place de Dieu ?


Nadia nous propose « La conjuration primitive » de Maxime CHATTAM :

Et si seul le Mal pouvait combattre le Mal ?
Une véritable épidémie de meurtres ravage la France.
Plus que des rituels, les scènes de crimes sont un langage.
Et les morts semblent se répondre d’un endroit à l’autre.
Plusieurs tueurs sont-ils à l’œuvre ? Se connaissent-ils ?
Et si c’était un jeu ?
Mais très vite, l’hexagone ne leur suffit plus :
l’Europe entière devient l’enjeu de leur monstrueuse compétition.
Pour essayer de mettre fin à cette escalade dans l’horreur, une brigade de gendarmerie pas tout à fait comme les autres et un célèbre profiler, appelé en renfort pour tenter de comprendre.
De Paris à Québec en passant par la Pologne et l’Écosse, Maxime Chattam nous plonge


dans cette terrifiante Conjuration primitive, qui explore les pires déviances de la nature humaine.


Jennifer nous propose « Elle & Lui » de Marc LEVY :

Elle est actrice. Lui, écrivain. Elle s'appelle Mia. Lui, Paul. Elle est anglaise. Lui, américain. Elle se cache à Montmartre. Lui vit dans le Marais. Elle a beaucoup de succès. Lui, pas vraiment. Elle est même une star. Mais lui ne le sait pas. Elle se sent seule. Lui aussi. Il la fait rire. Elle enchaine les maladresses. Elle ne doit pas tomber amoureuse. Lui non plus.


Marie-Line nous propose « Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus » de John GRAY :

Les hommes et les femmes ne parlent pas la même langue ! D'où les frustrations, les malentendus, les déchirements...
Mars, dieu de la Guerre, Vénus, déesse de l'Amour : les deux sexes se ressemblent peu dans leur manière d'agir et d'exprimer leurs sentiments. Des années d'expérience conjugale ont permis à John Gray d'analyser ces différences pour en faire une source d'enrichissement mutuel plutôt que de conflit. Best-seller dans le monde entier, ce guide est indispensable pour communiquer et vivre en harmonie avec l'autre sexe.


Sandra nous propose « De l’autre côté du soleil » de Corban ADDISON :

Quand un tsunami dévaste la côte indienne, Ahalya, 17 ans et sa sœur Sita, 15 ans, se retrouvent orphelines. Sans défense, elles sont enlevées et vendues à un réseau qui, de Bombay aux Etats-Unis en passant par Paris, est prêt à payer au prix fort l’innocence d’un enfant.
Thomas, avocat américain, travaille pour une organisation spécialisée dans la lutte contre l’esclavage moderne. Ému par le sort des adolescentes, il brave les menaces et la mort pour les libérer.
Un roman d’un réalisme édifiant qui nous précipite dans les arcanes des réseaux mondiaux de prostitution.


Divers :


D’autres livres ont été évoqués comme à notre habitude J En voici quelques-uns :

-       « La fleur du Capital » de Jean-Noël ORENGO
-       « le camp des Saints » de Jean RASPAIL
-       « Meursault, contre-enquête » (réponse à « l’étranger » d’Albert CAMUS) de Kamel DAOUD
-       « Les Quatrains d'Omar Khayyâm » d’Omar KHAYYAM
-       « A vau l’eau » de Joris-Karl HUYSMANS
-       « 2084 – la fin du monde » de Boualem SANSAL
-       « Orgueil et préjugés » de Jane AUSTEN
-       « Vendredi ou les limbes du Pacifique » de Michel TOURNIER

Rappel : Forum et blog


Prochain rendez-vous ?


Le jeudi 25 août prochain à 19h au bar associatif « Au Petit Bonheur ».


Lecture commune de juillet 2016 ?


« Les gens heureux lisent et boivent du café » d’Agnès MARTIN-LUGAND

Résumé (quatrième de couverture) :

"Ils étaient partis en chahutant. J'avais appris qu'ils faisaient encore les pitres dans la voiture. Je m'étais dit qu'ils étaient morts en riant. Je m'étais dit que j'aurais voulu être avec eux."

Diane a brusquement perdu son mari et sa fille dans un accident de voiture. Dès lors, tout se fige en elle, à l'exception de son cœur, qui continue de battre. Obstinément. Douloureusement. Inutilement. Égarée dans les limbes du souvenir, elle ne retrouve plus le chemin de l'existence. Afin d'échapper à son entourage qui l'enjoint à reprendre pied, elle décide de s’exiler en Irlande, seule.
Mais, à fuir avec acharnement la vie, elle finit par vous rattraper ...

Et pour finir …


Je vous souhaite à tous et toutes un très bon mois d’août, merci pour votre participation et nous remercions également Gentiane et toute l’équipe du Petit Bonheur pour leur accueil, leurs cocktails et leur gentillesse J

A bientôt.

Sandra.

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